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A 50 KM en voiture de Lomé, se trouve Agbodrafo, une ancienne cité portugaise (auparavant Porto Seguro) qui est à présent une tranquille petite ville au bord du lac Togo;
La ville d'Afgbodrafo a été reconnue comme faisant partie de la "Côte des esclaves". On peut y découvrir quelques vestiges de ce passé tels que la "maison des esclaves" (Woold Home) ou le puit des enchaînés.
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Entouré de petits villages, le lac Togo, un lac de 64km2 qui regorge de poissons et de vie aquatique, est un des lieux les plus accueillants du pays où l'on peut pratiquer les sports nautiques.
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"Woold Homé", d’après l’appellation locale, est la maison de Woold, commerçant et négrier anglais. Cette maison est construite peu après l’installation à Agbodrafor en 1835 d’une fraction du clan Adjigo chassée d’Aného et conduite par le Chef Assiakoley.
Habitués à la pratique de l’esclavage sur les côtes d’Aného, le chef et ses notables ne pouvaient abandonner ce commerce juteux malgré les injonctions des puissances occidentales et la surveillance des croisières antiesclavagistes dans le Golfe du Bénin.
Le chef Assiakoley usa de subterfuge et fit construire ce bâtiment de 21,60 mètres de long et de 9,95 mètres de large, composé de six chambres, d’un salon, des couloirs de 1,5 mètre de large et une cave de 1,50 mètre de hauteur sur tout le pourtour de l’édifice. Il affecta les chambres chichement aménagées à l’hébergement des négriers, et la cave, à l’état nature, au casernement des esclaves. Dans cette cave, il était impossible de se mettre debout. L’esclave restait assis, accroupi ou couché dans une moiteur indescriptible.

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Des matériaux locaux et importés tels que ciment, briques cuites, lattes de rôniers, tôles galvanisées et sable de mer ont servi à architecturer cette villa dans le style afro-brésilien qui caractérise les maisons de cette époque.
Elle fut donc conçue et bâtie dans le dessein d’exercer une double fonction liée au commerce triangulaire.
Situé à une altitude de 10 mètres et à trois kilomètres de l’Océan atlantique, elle a accueilli des milliers de captifs provenant des localités réparties aujourd’hui entre le Togo, le Bénin, le Ghana, le Burkina Faso, le Niger et le Nigéria. Toutes ces victimes transitèrent par la cave de Woold Homé et Gatovoudo, un puits dénommé "puits des enchaînés " où les esclaves prenaient leur ultime bain "de purification " en terre africaine avant leur embarquement vers les Amériques.
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Woold Homé est donc un monument esclavagiste par excellence et un témoin de cette tragédie humaine qui se déroula sur les côtes togolaises entre le dernier quart du XVIIème siècle et la fin du XIXème siècle.
Défonctionalisé depuis l’arrivée des Allemands au Togo, il sert aujourd’hui d’habitation à une famille descendant du chef Assiakoley. Il demeure un site qui émeut par son histoire, le rôle qu’il a joué dans la traite négrière, et sa structure physique qui garde encore toutes ses composantes. Les habitants d’Agbodrafo ont une peur bleue de ce lieu repoussant par son histoire que les traditionnistes et la tradition orale tentent d’occulter depuis la fin du trafic. Il est l’un des sites expressifs à inscrire dans le circuit touristique de la Route de l’Esclave.
La cathédrale Notre Dame du Lac Togo a été construite en 1910.
Elle est ornée de peintures de martyrs africains.
On y trouve la reproduction de la barque sur laquelle la vierge Marie apparut sur le lac en 1940.
n marché de troc se tient tous les mercredi à Togoville. On y échange les produits de la terre contre ceux de la mer.
Vogan: marché nocturne tous les mardis et vendredis soirs. rencontre avec la culture animiste et vaudou.
Les visiteurs peuvent découvrir la maison du descendant du roi Mlapa qui signa avec Nachtigal le traité instaurant le protectorat allemand sur le Togo.
Togoville est également célèbre en tant que centre des pratiques religieuses animistes. Les dévots arrivent de tout le sud du Togo pour étudier et pratiquer leur religion. On voit des fétiches et des sculptures en bois devant beaucoup de maisons.
Aux abords du lac Togo se trouve la forêt sacrée où la Pape a rendu visite aux prêtres fétichistes en 1985.
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Malgré le développement agricole intense, la région de Kpalimé conserve toujours quelques unes des plus jolies forêts du Togo où foisonnent les acajous, les wawas et les irokos.
De nombreuses cascades naturelles vous permettront de vous rafraîchir au bord de l'eau.
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Un marché animé se tient le mardi et le samedi. Les habitants viennent de toute la région pour vendre leur récolte et faire leurs provisions. Le marché propose de nombreux fruits exotiques.
Kpalimé est également le plus important centre artisanal du pays où se sont installés un très grand nombre d'artistes et artisans: sculpteurs sur bois, batikeur, potiers, tisserands, calebassiers,...
Le Pic d'Agou: Le plus haut sommet du Togo, le Mont Agou, se trouve entre Amoussoukope et Kpalimé. Cette montagne de 986m est couverte de forêts denses et parsemée de petits villages Ewe.
Des sentiers sillonnent le flanc de la montagne et les marcheurs énergiques grimpent jusqu'au sommet.

Pourtant il n'est pas nécessaire de marcher, car une bonne route serpente jusqu'au sommet.
De quelque manière qu'on arrive au sommet, la récompense est la même: le panorama spectaculaire des vallées et des plaines en contrebas.
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A une courte distance de Kpalimé, la petite ville de Badou se niche dans une vallée verte et féconde entourée de collines boisées et de plantations de café à flanc de coteaux.
Les habitants de Badou sont presque tous des planteurs ou de commerçants, et l'agriculture est le principal sujet de conversation.
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